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15-10-2014

L’île d’Elbe en Belouga Caugek 15 octobre 2014


Le kayak bien arrimé sur le toit de ma voiture, c’est parti pour un trajet de1 700 km, depuis la Bretagne nord jusqu’à l’île d’Elbe, une des îles de l’archipel toscan, en Italie (au nord-est de la Corse).

Lors des arrêts je vérifie si mon Caugek ne risque pas de s’envoler sur l’autoroute, mais pas de problème : maintenu par trois sangles, il tient bien sur ma petite voiture.

Arrivée à Piombino un certain nombre d’heures plus tard…
C’est de là que part le ferry pour Portoferraio, ville située sur la côte nord de l’île d’Elbe. Les gars du ferry m’offrent un chiffon rouge à accrocher à l’arrière de Grisette, je le coince sur le gouvernail, la voiture et le kayak entrent dans le ferry et hop, c’est parti pour la traversée !

Départ le lendemain matin depuis une grande plage située pas bien loin du port.
Il fait très beau, très chaud même, la mer est transparente et très calme mais avant de pagayer il faut d’abord faire entrer tout le matériel de randonnée dans Grisette : sac de couchage, tente, matelas, quelques vêtements, réchaud, des provisions pour environ six jours, beaucoup d’eau (près de 15 litres) car j’ai envie d’être tranquille question autonomie, masque et tuba, une pagaie de secours et un chariot. Pas vraiment de superflu mais tout ça représente déjà un bel encombrement. Pourtant tout entre plutôt facilement dans les trappes avant et arrière du kayak ; le chariot reste à l’extérieur, coincé derrière moi sous le filet, et deux bouteilles d’eau sont accrochées devant moi, sous les élastiques du pont. Deux vaches à eau de 6 litres chacune voyageront à mes pieds.

Hop, premiers coups de pagaie ; l’eau est tellement claire que je vois à plusieurs reprises quelques poissons longer le kayak.

Pas de vent, pas de courant, le kayak chargé tient très bien la route et glisse facilement. Plus tard j’aurai un peu de houle mais pas de problème pour Grisette, habituée aux randonnées faciles.

Malgré les vaches à eau et du petit matériel placé un peu n’importe où sur mes genoux ou à mes pieds, je peux encore facilement bouger pour prendre des photos, me pencher pour regarder ce qui se passe sous l’eau, et je me mets souvent à l’eau (volontairement) pour nager avec masque et tuba.
 
Le Caugek étant très stable, je peux aisément remonter dedans sans chavirer. Alors que je pagaye, un drôle de bruit m’attire et j’ai le bonheur d’apercevoir un banc de 8 à 10 dauphins qui nagent très vite et bondissent hors de l’eau.

Cet instant restera le plus beau souvenir de cette petite randonnée, je le savoure, c’est un cadeau comme seul le kayak peut offrir.


Plasmor
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