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06-03-2013

J’ai testé l’Orka pour vous !


C’est par une belle journée de février que j’ai testé l’Orka.
Les conditions de navigation étaient idéales pour cette randonnée test autour de l’île d’Artz (13Km) avec mon GPS. Cette randonnée s’est faite par mer calme, à marrée descendante (coef de 67), avec une petite brise de sud-est et en partant du centre nautique d’Arradon.
Tout d’abord, sur terre comme sur mer, le look de l’Orka ne passe pas inaperçu avec ses lignes tendues et son pont avant assez haut. On aime ou on aime pas, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.
Les deux caissons étanches sont assez volumineux.


 

La version testée pesait 22-23kg. Avec mon gabarit de 1m84 et mes 68kg, je n’ai eu aucune difficulté à embarquer et débarquer de l’Orka. Une fois installé, on se rend compte rapidement qu’il a une très bonne stabilité primaire du fait de sa largeur (62cm) et de sa coque à bouchain vif. Avec ces caractéristiques, je suppose qu’il en est de même pour la stabilité secondaire. Son fond légèrement arrondi fait qu’il « colle » moins à l’eau qu’un même kayak à bouchain vif mais à fond plat. Aux premiers coups de pagaie, l’Orka réagit tout de suite pour atteindre rapidement sa vitesse de croisière (7-8km/h).
Avec vent de face et courant contraire, les 22-23kg de cette version de l’Orka se font sentir. La version allégée carbone-kevlar-feutre (19kg) doit rendre la navigation plus agréable dans ces conditions.
Du fait de son pont avant assez haut sur toute sa longueur, la prise au vent est assez importante. Cela se ressent surtout par vent latéral.

Ce kayak maniable ne nécessite pas de gouvernail. En se mettant sur la gîte, il est assez facile de diriger l’Orka. Cependant, du fait de sa largeur, il est moins réactif qu’un kayak à bouchain vif plus étroit (56-58cm). L’étrave avant inversée facilite également la navigation sans gouvernail. L’idéal serait peut-être une dérive rétractable pour maintenir le cap notamment en cas de vent latéral.
Son étrave avant inversée assez haute (20-22cm) et sa ligne tendue font qu’il fend les vagues. Cela permet de limiter la perte de vitesse et ne nécessite pas de relancer le kayak lorsqu’on passe une vague contrairement à un kayak gironné.

Cette randonnée test s’est faite à une vitesse moyenne de 7,7km/h ce qui a été une belle surprise pour une première sortie et pour un kayak de 62cm de large qui n’a pas pour vocation à être un kayak rapide.
De même, la vitesse de pointe atteinte avec cette version de l’Orka était de 11,9km/h, ce qui est plus qu’honorable pour un kayak de 5m13 de long et 62cm de large.


Après 1h41 de navigation, j’ai trouvé l’Orka confortable, assez rapide et très sécurisant. Le plaisir de la navigation est rapidement au rendez-vous sur l’Orka, quel que soit son niveau technique. Il fait partie des kayaks qui satisferont les débutants comme les kayakistes confirmés. Pour les débutants, je pense que l’Orka est le type de kayak qu’on garde toute une vie car il permet de progresser tout en étant un kayak polyvalent, très stable et assez rapide !

Franck J.


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